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25 Nov24
Slam de poésie Festival Slam Rap Poésie & Cie
Magog. Qc
MC June - discography
You can also order physical copies by placing your order by email at info@junerep.com
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Écoute Écoute c’est mon world
Écoute c’est devenu ma girl
Je me sens comme un super héro
Je l’ai dans le sang bro cérébral
Là-dedans au moins j’ai l’impression de contrôle
110% à me concentrer sur mon rôle
Hier, j’ai aidé 2 gars sortir d’la taule
Toutes ces épopée portée sur mes épaule
J’ai bâti un univers à Minecraft
Prêtre ou magicien à World of Warcraft
Recherché par la police à Grand Theft auto
J’fais des course de char, J’fini le premier Mario
J’pars à l’aventure en tant que Tomb Raider
Mortal Kombat, Killer instinct, Street Fighter
Soldat aux vies infinis Call of Duty
All night Fortnite Final Fantasy
REFRAIN
Je joue beaucoup d’jeux vidéo
Qu’importe la météo
Mes parents m’ont dit qu’chu accro
CHU ACCRO
2e couplet
Première pensée à mon réveille
J’vois plus l’écran que le soleil
J’avale mon déjeuner fine
Faut que j’rejoins ma click online
Toute la semaine j’ai hâte à vendredi
Fin d’semaine, les yeux ouverts et bien assis
Jouer à des jeux, j’peux le faire toute la nuit
C’est mon fame qui est enjeux, la famille qui me nuit
Laissez-moi tranquille svp concentez
J’oubli de manger et boire je suis concentré
Ma console et moi sommes devenu inséparables
Oui bien sûr ça me console de me sentir imbattable
Si je pouvais je jouerai tout le temps
Les nouveaux jeux sont comme les couleurs du printemps
J’vois rien d’autre d’important
C’est ce qu’il y a de plus grand
Ne sois pas insultant
Car je suis un Sultan
REFRAIN
Je joue beaucoup d’jeux vidéo
Qu’importe la météo
Mes parents m’ont dit qu’chu accro
Vieux coleco
C’est mon game
Du Nitendo
Ça c’est mon game
PC, PS
C’est mon game
Gameboy DS
C’est mon game
Atari oui
C’est mon game
X-box aussi
C’est mon game
Du EA sport
C’est mon game
Hold school game ça c’est mon game
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S’qui nous intéresse la victoire
S’qui nous intéresse la victoire
S’qui nous intéresse la victoire
S’qui nous intéresse la victoire
On retrouve co-équipiers dans la chambre
La fierté du logo donc vous êtes membres
Oubliez s’qui vous stress, merci bonsoir
Qu’est-ce qui nous intéresse c’est la victoire
Dès que ça sonne c’est un nouveau départ
Donner tout ce qu’on a comme Maurice Richard
Mettre de l’effort, on est les plus forts
on est les plus forts J’adore mon sport
5-5 Faites attention ce que vous faites dans la game
Sacrifice pour l’équipe gagner la game
On a un système, on connait la game
On est ready C’est le temps de la game
Faites attention ce que vous faites dans la game
Sacrifice pour l’équipe gagner la game
On a un système, on connait la game
On est ready C’est le temps de la game
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
On va gagner, on va gagnerNous autre sur le jeu on va tout donner
On n’pas peur d’aller din coins
Comme Guy Lafleur on marque des points
Si on mets du cœur et qu’on avance en chœur
On sera à la hauteur et vainqueur à la fin
On prend rien pour acquis
On relève les défis
La victoire sera qui?
Elle sera à nous
l’ennemi sera conquis
On f’ra tout c’qui est requis
Le feeling est exquis
Fa qu’on s’poussera à boutÉcoutez bien les consignes dans le cocus
Même sur le banc il faut gardez le focus
On suit l’plan backcheck à 110 %
En travaillant on va la mettre dedans
Écoutez bien les consignes dans le cocusMême sur le banc il faut gardez le focus
On suit l’plan backcheck à 110 %
En travaillant on va la mettre dedansÀ soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
À soir nous autre on va gagner
On va gagner, on va gagnerNous autre ça game on va tout donner
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Embarque à bord
Pis pogne ton bord
OH SHIT
C’est un départ
Cent Onze mon char
On est abords
Mon team
est en confort
Bienvenue à bord
Look de notre bord
Oh shit
Ça c’est mon char
Oh shit
Reel shit
Nice shit
Ça c’est mon char
Viens dans mon ride
As-tu besoin d’une ride
Je relaxe quand je ride
On est bien dans mon ride
Viens dans mon ride
As-tu besoin d’une ride
Je relaxe quand je ride
On est bien dans mon rideBienvenue dans ma ride
Décapotable so cheel
La liberté ça se feel
J’rallie et j’aide
un genre Winston Churchill
Mon instinct signe que du reel
J’dirige toute la patente,
moi J’rédige, j’réinvente
Constat à l’amiable si ça plante
J’corrige le game comme si j’étais Jacques Plante
Pour faire pousser le name faut arroser la plante
Mon char est SO RIGHT et le love est SO light
À l’interne est le fight entre sérieux et la fête
Contrôler la bête
Mener les quêtes
logo en entête
Vois s’qui passe dans nos têtes
Prod du Québec, ta consciences se connectent
Tu suspectes, fait avec
Ben correct
Signe le chèque
On collecte
On nous check
Tu respect
Le public nous détecte
Tous select
Cent Onze c’est du prospect
Ma mus a payé mon charTu m’cruisse-tu grâce dans mon char
Cent Onze c’est Waze dans mon char
Pas de temps à waste dans mon char
Frotte tes shoes avant de monter dans mon char
Paye tes doues avant de monter dans mon char
Sens pas la bouses avant de monter dans mon char
Man ! Whatch qu’est-ce que tu use avant de monter dans mon char
Une route plein d’embuches
J’fonce vers les découvertes
Les fenêtres sont grande ouvertesLes header des perruches
Qui ont l’œil sur ma corvette
Gare aux portes entrouvertes
Ça roule à mon travaille
moi, la rime c’est ma trouvaille
chu unique comme Dubai?
Su l’siège arrière
Tout le monde en parle au Bye-Bye
Aucune ambiance salle vibePas de Rauzon ni Salvail
Mon moyen de transport
Est une marque minotaure
Qui a la gueule d’un char sport
Une poésie qui revigore
la tienne nous endortJ’ai plusieurs mentors
Je suis promoteur
j’mets du gaz dans l’moteur
J’crée un espace là où on s’fait des passes
On s’dépasse, sors d’l’impasseQu’est-ce qui s’passe
Heil qu’tu tasses
Faut qu’ça brasse avec classe
Changement d’phase
Comme un tour de passe-passe
It’s my house
Mon char est un penthouse
Si tu m’appelle pour un show moi j’y vas avec une auto
Ateliers à Gatineau, moi j’y vas avec une auto
T’invite Cent Onze au Gala, on y va avec mon auto
Une gig à Rouyn Norandaon j’y va avec mon auto -
Galaxie
Les trous noirs
Le soleil
La lumière
Énergie
Le pouvoir
émerveille
Nous éclairent
Les neurones
Les atomes
Les photons
Le présent
6esens
Le silence
sa présence
Qu’on ressentLa nuit quand je prends le temps de regarder le ciel
Les étoiles du passé reluisent, ces lumières universelles
J’retrouve mon état naturel, j’aime bien songer incorporel
Cette infinité m’rappelle que j’me sens p’tit tel une coccinellePlein de questions me harcèlent
qu’est-ce que ces mystères recèlent
Faut-tu vraiment que j’excelle
Qui tient les ficelle
La vie éternelle
L’ Intelligence artificielle
Est-ce que je suis sur le bon rythmeEst-ce que je suis qu’un algorithme
Je n’attends pas la bonne heure pour rechercher le bonheur
Ce feeling élévateur en abondance en mon fort intérieur
Je suis l’auteur, donc la façon que je gère mes humeurs
La fréquence sur laquelle j’me branche connecte à ma demeure
Tout ce que j’accueille
Chu confortable comme un fauteuil
Avec la force du 3eœil
Aucune idée ce qui a après le cercueil
Et sur le seuil chu perplexe
Ça me vexe
Les réflexes
Je me flexe
C’est complexe
Ce vortex
Ce vortexToutes les visions que je contemples
Tout c’qui que j’crée entre mes deux tempe
S’imprègne au fond de mon temple
Mon style de vie n’est qu’un exempleGalaxie
Les trous noirs
Le soleil
La lumière
Énergie
Le pouvoir
émerveille
Nous éclairent
Les neurones
Les atomes
Les photons
Le présent
6esens
Le silence
sa présence
Qu’on ressent
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La vérité c’est que la vérité fait mal
Qui fait mal à mal
Il n’y a personne de normal
La vérité c’est que les blessures de son enfance
Avec le temps s'enfonce
Comme le racisme en France
La vérité : il y a eu des génocides amérindiens en ces lieux
afin de voler de leurs terres
La vérité : l’humain serein et lucide
Divin en fermant les yeux, voit que nous sommes des frères
La vérité c’est que le Congo et le Rwanda
Subissent les compagnies minières comme Noranda
La vérité c’est que le jour où nous serons unis
Nous garderons le cap seulement sur ce qui réunit
La vérité c’est que dans plusieurs médias certains journalistes sont censurés par leurs supérieurs
La vérité c’est qu’en chaque être vivant ce cache le pouvoir omnipotent du grand seigneur
La vérité c’est que l’oncle de mon chum nous fumait de la Freebase dans face quand j’avais 13 ans
La vérité c’est qu’il y a beaucoup d’hommes qui devraient laisser la place aux femmes au sein du gouvernement
La vérité c’est que les jeunes ont tenté de nous réveiller durant les grèves du Printemps Érable
La vérité c’est que les riches, les familles aisés et la classe moyenne sont trop confortables
La vérité c’est qu’on est à bout de scandales
et de fausses promesses en campagnes électorales
La vérité c’est qu'on est fourmis et cigales
Si on guérit ses gales avec amour ça s'égale
La vérité c’est que les banquiers aiment mieux nous endetter
Le crédit s’t’une autre façon de fouetter
La vérité c’est que nous sommes tous guettés
Ce que t’écris sur Facebook, tu pourrais le regretterÀ un certain niveau dans le fond nous sommes tous influençables
le mensonge remet à plus tard un impact inévitable
La vérité c’est qu’la mort d’son enfant est insupportable
La vérité c’est qu’il n’y a rien au monde d’insurmontable -
Je suis Canadien
En politique, je vote pour des candidats que je ne connais pas
Le pouvoir en place est corrompu et si ça continue rien ne va changer
Je sortirai manifester lorsque les Canadiens auront gagné la coupe Stanley
Je suis Canadien
Je connais le nom de ce que je mange sans savoir s'qu'il contient
Entre voisins, les conversations qu’on tient
«Allo, ça va ? Fait pas beau.» Comme si il n’y avait rien
Je convoite les marionnettistes du capitalisme américain
Je suis Canadien au quotidien
J'idolâtre les comédiens
Pour l'histoire des Amérindiens, J’ose pas trop poser de question
Parce que je sais très bien qu’mon terrain est aux Premières Nations
Coincés en réserves j’revendiquerais plus que ce qu'on leur réserve
On vous entasse comme des légumes en boîtes de conserves
Chaque élection j’chu hypnotisé, madame la verve
Je prends toutes les pilules, l’ensemble des vaccins qu’ils servent
Quand je croise des gens vêtus différemment moi ça m'énerve
Je suis Canadien je jette plusieurs kilos de vidanges chaque jour
il n'y a rien qui me dérange, tant qu’ils finissent pas dans ma cour
Pour un litige, ça peut prendre plus de six ans passer en cours
Les ados ont tous envie d'foxer la moitié d’leurs cours
À job, tout le monde court
2-3 semaines de congés c’est court
On travaille toute sa jeunesse pour une belle retraite vers 65 ans
Et mes chances d'avoir un cancer causé par le stress, sont à quoi ? 25 pourcent ?
Presque tous les produits que j'achète proviennent de la Chine
Je sais pertinemment que les travailleurs y sont sous-payés
Mais avec mon linge à la mode c’est clair que je me sens IN
Sur mon budget j’ai surtout remarqué qu’il y a peu de coût à défrayer
Je suis Canadien
J’comprends que vous soyez effrayés de l'occident
Le système mercantile, en plein assis dedans
Tout pour le capitaine et ses assistants
Mon mot à dire sur l’Afghanistan
Je traite les gens d'immigrants sachant qu’mes arrière-grands-parents l'étaient tout autant
Je suis Canadien
Ferme ta gueule, ce que je dis est important
Confortable sur mon Elran, je regarde la guerre au grand écran
Aile de poulet, sauce BBQ, des p'tits glouglous entre deux cadavres
Des kamikazes, des explosions du gros son en direct de ma cave
Je suis Canadien divertissement à longueur d’année
J'ai la TV, DVD, Internet, et chu tanné.
Besoin de drogues et d'overdose Je nettoie mon driveway avec ma ose
J'ai deux autos devant lesquelles je pose, J'ai toujours besoin de quelque chose
Ma vie vit des bas, vit des hauts
Je tue des humain en jeux vidéo
À Noël, j’pense à l'Accueil Bonneau
J’défèque dans d'la bonne eau
Mon Dieu vénéré s’appelle Bono dans U2
J’ai rien fait contre le génocides des Tutsis, des Hutus
Je suis canadien
Les subventions artistiques subissent des compressions
La culture ne rime pas avec conservateur
C’est 1 personnes sur 4 qui souffrira de dépression
Le beurre du labeur des terres n'appartient plus aux cultivateurs
J'donne 50 cenne aux quêteux pour me débarrasser d'ma honte
J'appelle ma mère une fois par semaine et j'oublie tout ce qu'elle me raconte
J’ai pas le temps, pressé par la montre
Je reproduis ce qu’ils me montrent
J’dois tout faire pour que la flèche des profits monte
Je suis Canadien
L’école Ritalin forme des cadres qui rentrent dans l’cadre de leur matrice
Je suis Canadien et ça m’attriste parce que nos milliardaires pourraient sauver la planète
mais préfèrent garder leurs caprices dans des comptes en Suisse pas net
On paye plus de taxes et ils diminuent les services
On engage une police pour surveiller la police
Les vieux sont à l’hospice pendant que les enfants s’en crissent
Élever son bébé est synonyme de sacrifice -
À soir, j’ai envie de me coller serré, en cuillère.
Un verre de vin, du fromage du pain, pis rien à faire.
Juste nous deux, repas chandelle, le corps qui est au dessert.
Lentement, les mains se promènent, la ceinture on desserre
J’imagine que je mange sur ta poitrine.
Crème fouettée, banane clémentine.
Té ben gourmande quand tu dines.
Au motel on pique-nique notre buffet à volonté.
À l’Italienne, 6 services, toute la journée, volontiers.
On se gâte, rosâtes. LOVE, it’s all about ! no doubt.
Depuis dimanche dernier, on avait tellement hâte !
De s’voir.... Pour vrai, tout disparait quand t’arrives.
Tu canalises concentration, ta présence me délivre. BB.
Sur un nuage, je vole, chus en train d’rêver.
En mars, tu me réchauffes comme un vent en plein été.
Tes mains de soie un réconfort
Je t’adore
RefrainSous un plafond étoilé
un temps infini dédié
À être à tes côtés
Dans le but d’explorer tout contours et recoins
Une maison qui est dans tes bras
Une entrée au Nirvana
J’irai où tu irasEnfermés dans cette chambre entre tes jambes. Envie d’te prendre.
Y’a rien comme s’étendre, touche, vois comme c’est tendre.
Le Dieu grec, la légende demande, essaye de te surprendre.
Monter descendre, Que l’phénix puisse renaitre de ses cendres
La flamme de notre passion crépite comme un feu d’foyer
Velours d’amour ici vient deux âmes choyées.
Employer ses atours pour qu’y ait du beau dans la vie.
Une sirène vient s’déployer sur les rivages de mon lit.
Parfum de lilas dans mes bras sous les draps se forment les ébats de l’extra. On danse notre rumba !
Back ground musique, exercice physique, du chocolat.
Romantique, magnifique comme au cinéma.
On a commandé cet état. It’s a sunny day
Tu n’as qu’à demander deux cerises sur le Sunday.
Feel like it’s Sunday, a sunny day, hmm, sunny day, I want a sun and a girl Baby !!! -
On dit qu'chu différent
Quand j’ris on m’entend
On m’remarque en rentrant
Ma cote va en augmentant
La liberté c’est tentent
Attends pas d’avoir 100 ans
Comme le printemps j’grandis à plein temps
Sons, émotions, syllabes, mots, rimes comme cartouches
Avec dévotion poétique pour que ça touche
Les pulsions du cœur, la terre que je laboure
Plusieurs tripent rancœur, mon trip c'est l'amour
Courant rassembleur
Sourires et cent pleurs
L’honnêteté sans peurs
Au courant d’la splendeur
Je suis détenteur de vie en apesanteur
Innove le love au quotidien comme un inventeur
Mon profile programme le progrès de l’âme
Propage projectiles dans l'rap et dans l'slam
Propose des proses qui procurent d'être son propre patron
La force, une protection du profond
Ma plume un soleil
Me garde en éveil
Parfume mes réveils
J’tends l’oreille à ses conseils
Mes vibrations atteignent les colombes et les corneilles
Lettre traversant les mers comme une bouteille
À la recherche de la vérité, de l’authenticité
Du réseau, de son immensité
De vrai qualité. J’répands mon identité
Fragments célestes inspirés de mon immense cité
Mes compos se démarquent
Mon flow y laisse des marques
J’mets l’accent sur mon accent et puis le peuple embarque
Puisé à l’essence de mes connaissances
L’esprit en croissance
C’est ma renaissance
Ça fait du sens
J’ai toutes les aptitudes, intelligent et je suis décent
Très fier de mon développement, je monte ou j’descends
J'ai pas l'habitude de prendre les gens pour des innocents
Contraire aux gouvernements sur 200 y n'a 100.
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L’expérience commence en fermant les paupières
Assis dans l’silence. Ambiance de prière
Éteins l’cellulaire
Ressens que les cellules air
Le troisième œil grand ouvert
En nous tous vit l’Univers
Le corps est un moyen d’transport interplane´taire L’essor forme un accord entre le bien et la misère
Le stress se libère
Calme tel un libraire
Au fond de chacun se cache le savoir comme Le Petit Robert
Maintiens le focus, tiens mordicus au centre du front Vide versus pensées au front
Quel affront !
Hypnotisé par les sons d’la respiration
Se localiser, laissons entrer l’inspiration
Les sensations qu’on éprouve sont sensationnelles Sensorielles et prouvent qu’on est exceptionnels
Dans l’ascension on trouve un côté fraternel
En méditation on retrouve la force de l’ÉternelÀ l’aide de concentration, de pratique, de répétitions
L’optique crée de magni ques visions
Tu reçcois rémission
Une nouvelle mission
Captes la transmission a n d’anéantir la soumission
De tout ce à quoi tu penses
Donne-toé la chance
En fin de compte, t’ouvres les portes du sixième sens
Ressens la puissance de ta propre présence
Aime la force de l’innocence, et oui la vie a ben du sens, bro
À l’intérieur, t’as tout ce qu’y faut
Une âme au cœur de ton cerveau
S’aimer, tu sais c’que ça vaut
Ça nettoie la saleté comme le savon
Eh oui, depuis que l’homme est né que nous le savons
Ce qu’offre le coffre de la vacuité
Un immense loft loin du bluff, une pleine liberté
Précise l’acuité
L’esprit désinfecté
Le pont, la connexion se font comme de raison dans l’honnêteté -
L’autre soir, je marchais sur le trottoir
Une main s’est ouverte, remplie de désespoir
Pas beau à voir
Elle demandait à boire, un petit pourboire
Histoire d’avoir moins d’idées noires
Un homme assis sur le ciment
Sur la première marche d’un bloc appartement
Solitaire apparemment
Le regard vacant d’un enfant pas de parents
Un mendiant dans trentaine
Au cœur pesant, porcelaine
Demandant cinquante cennes pour sa peine
Le ventre du néant, mais une tête pleine
De pensées qui n’étaient plus les siennes
Quand même ben gentil, y m’a lancé un sourire
Y avait l’air surpris quand j’ai osé lui dire
« Ça va ? » J’pense pas qu’y s’attendait à ça
Y m’a répondu : « Bah, t’sais, quand tu vis dans rue. Rien de prévu. Un peu perdu. Ché pu où chu rendu. Aujourd’hui, j’ai pas assez bu. »
Y disait ça en riant, entre ses quatre dents toutes fendues
Le crack l’avait pas juste détendu
Quand on n’a plus rien, y a plus rien d’défendu
En dessous de sa casquette
La soirée avait l’air frette
Pas de loyer, pas de dettes
Mais tu t’abrites pas avec un sac de canettes
Sans cadeau dans son sac à dos
Les trous de son manteau me parlaient de troubles mentaux
T’sais, quand tu vis dehors, c’est que ça va pas ben fort
Tu rumines tes remords pis tu repousses les gens comme un rat mort
Mais en prenant le temps d’y jaser un peu
J’ai vu dans ses yeux une lueur de petit gars
Du genre qui sait plus trop où est-ce qu’y s’en va
Y demandait pas mieux que de s’reprendre en main
Mais à trente ans, avec plus rien, retourner à l’école, es-tu mongol ? Maudit alcool
Dans l’ombre d’une colombe, je l’ai revu y a pas longtemps
Parmi les visions de ses décombres, il marchait nonchalamment
Tout en demandant au moindre passant des miettes de change
Un petit appétit sans vêtements de rechange
J’ai eu beau essayer de l’aider en lui parlant,
dans le fond, c’est moi qui change
Asteure, j’ai pu peur
Oui, probablement qu’y mange en fouillant din vidanges
Que pour ben des gens, y a l’air étrange,
pis qu’y dérange
Mais pourquoi est-ce qu’un ange serait tout blanc avec des ailes
Y pourrait pas être sale tout en puant aussi les poubelles ?
Apprendre à aimer, c’est gagner son ciel -
Tout est en soi, ferme les yeux et tout d'un coup tu vois
Qui que tu sois, tu as le droit de te sentir comme un roi
Construis ta voie et porte attention à c'que la vie t'envoie
Karma la loi de nos choix, regarde qui tu côtois
Ta gang, le reflet que tes visions imprègnent
S'qu'on pense est 100x plus fort qu'un Mustang
L'énergie vie depuis le Big Bang !!
Plusieurs professeurs l'enseignent
Mais ici on beigne d'un bizarre de monde
Terre féconde ça abonde d’Al Capone, de clones, de trônes, des Iphones qui nous inondent
Conseillé sur les ondes par pleins de cocktails immondes
Ils aiment qu’une place, la première
Alors comment faire naître sa lumière ?
Avoir nous siphonne
Mais recevoir c'est si l'fun
Si tu donnes, tu rayonnes
Faut pas qu'tu t'étonnes
Écoute-ta voix, crois, sois-toi, marche droit
Ta vie tes choix. Goûte la joie. Démerde-toi !Il y a des fois où j’y crois
Où j’me sens comme un roi
La force qui est en moi
se multiplie, ce déploie
Plus j’écoute ma petite voix
Plus ce monde est à moi
Y’a des réponses aux pourquoiComme moi, toi aussi t'as LE droit au gros test
Aux louange et aux critiques des plus grotesques
Oui c'est difficile, On reçoit plein de missiles
Même à domicile, après dur de vouloir poser de bons gestes
Quel style de comportement j'aborde
Est-ce que j'attends que ça déborde
Avant d'obéir aux ordres, penser
Parfois en soi sous l’empire du désordre, la foi, les visions empirent
Viens qu’on sait plus trop sur quel pied danser
La réussite une question d’attitude
Changer ses mauvaises habitudes
Le secret se cache au cœur de la gratitude
Savoir qu’on a le pouvoir de s’influencer soi-même
Évite les problèmes
You can do the same
bienvenue dans la game
Sur moi que j’mise
Le temps je l’optimise
C’est ma vie que je vis donc j’ai l’droit d’acquérir la mainmise
J’visualise pour qu'mes rêves se réalisent brother
J’visualise pour qu'mes rêves se réalisent sister -
J’ai travaillé pendant 12 ANS ? dans un entrepôt
J’ai travaillé fort dans poussière
De l’over time j’en ai fait en masse
Je me suis donné pour eux
C’est exigeant aujourd’hui avec… le push pis les ordis on te check
Mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour avoir un chèque
Le cadran sonne comme à chaque matin
La semaine commence avec deux tranches de pain
Le silence dans l’appart, il prépare son lunch
Le boss passe à 6 heures par le temps pour un brunch
Le soleil sommeille quand il sort dehors
Le métro en panne, il sera encore en retard
Il reconnait plusieurs visages dans les transports
Mais il préfère son cellulaire ou il s’endort
Une fois arrivé à l’ouvrage c’est la routine
Tous se saluent
Bienvenue à l’usine !
Il se change dans l’vestiaire
Face de cimetière
Petit remontant à la cafetière
Un col bleu à part entière
Blasé par l’efforts des études universitaires
Et par les torts de sa situation financière
Quand l’besoin d’argent s’fait sentir tu changes des critères
Y s’fait une raison tout bon travail mérite salaireSon quart de travail a débuté
Puncher la différence entre cariste et député
Question de production pas le droit de discuter
Sinon les partons vont le pogner et le disputer
« La ferme ! » comme pour le bétail
Sans trop d’enthousiasme à son poste de travail
Les pieds dans ses bottes la tête voyage près d’un corail
Tellement habitué qu’il ne fait plus gaffe aux détails
Durant la pause ça jase de plein de choses
Les décisions du Canadien sont remises en cause
Les vieux moroses parlent de retraite et arthrose
Fatigué, écœuré, ça sent l’overdose
Mais pour lui à qui il reste plusieurs années
Toutes ces grandes réunions lui semblent si ridicules
Il a à peine commencé et y’est déjà tanné
D’après ses calculs c’est les boites ou le cubiculeEt puis suit le retour à la maison
Il s’essuie, après une douche, passe au salon
Bien assis devant l’ordi ou télévision
S’divertit l’esprit, réduit le poids de la pression
8 heures plus le voyagement, une journée longue hein ?
Des semaines de congés mets-en c’est s’pas de l’onguent
Né riche dans une belle maison, ce serait trop beau
Mais il a une chance sur 10 millions de gagner le gros lot
Vivre entre 4 murs
Payer ses factures
Le quotidien avec une caisse bière ça s’endure
S’acheter une voiture
Serrer la ceinture
Faut bien paraitre au party d’bureau faire belle figure
Chez lui au moins c’est lui qui décide
Il aspire à partir au loin avant qu’il décède
Le Taj Mahal, l’Europe, le Mexique et les pyramides
La liberté en fermant les yeux on y accède -
Destin plein de barbeaux. Dans le corps, Il ne fait pas beau.
L’industrialisation des conditions de robots.
Tout faire pour du repos. Personne s’parle dans le métro.
Oppression au boulot, la tête qui est prises dans l’étau.
Y’a quelque chose de pas rose qui implose comme au Congo.
On se décompose pris sous l’hypnose de leurs bongos.
J’crois plus en ce qu’ils disent. L’humain est sa propre bêtise
Nous bouffons, nous bouffons à fond pesticides comme friandises.
J’écoute ce que les marchands disent
Tout pour vendre leurs marchandises.
L’expansion de la franchise. Je doute fort de leur franchise.
En vedettes sur les tablettes tous les produits pour emplette.
Des spéciaux, à la radio des gros panneaux pour les autos.
J’achète et je jette, au final crédit je m’endette.
Barjo, en écoutant le hockey, j’veux manger du Mc do.
Ils affectent le cerveau, bro. Le bourrent d’info.
Et ce dès que té flot,
Le meilleur moment d’influencer ton subconscient.
Confortablement, sur le divan, assis devant l’écran, enfant éventuellement sera grand client.
On t’influence, on attise tes sens
On influence, la façon qu’tu penses
De fausses informations, télévision déformation
La corruption en répétition, y’a des millions en compétition
Et les patrons continueront même si t’as signé la pétition.
De bons poissons, les filles les garçons le sont.
Mordent à l’hameçon. Vas-y monte le son. Ton poison.
Montrez-nous des totons sur un balcon pour que nous donner envie d’boire ta boisson.
Drôle de moisson.
De toutes façons. Les francs maçons vont faire à leur façon
Ils sont froids comme des glaçons.
Le genre de frisson qui te rentre dans peau.
Échange des dons contre une baisse d’impôt.
PDG sont protégés din pro.
La ruche est endormie gras dur. Les abeilles font leur biz !!
Demande à Kenlo !
C’est d’la business qui est au service du capitaliste.
Tout pour les bénéfices, bienvenue au pays d’Alice.
Prière de faire vos prières,
Pour tout ce qu’ils ont pris hier.
Ils nous vendent de l’eau, donc finirons par mettre un prix sur l’air.
Bienvenue à tous chers clients. Cette semaine en spécial offrez aux membres de votre famille une bonbonne d’oxygène
5 pour le prix de 4
À voir dans le rayon des besoins essentiels.
Faites vos provisions -
Toi MC, je t’aime si.
Té une sorte de reflet de moi-même, mon Sozi
Faut qu’en t’écoutant j’me dise Oh shit, moi-ci (MOCY)
J’me fait complice de s’que tu dis
Sur scène faut qu’tu fasses ben ta job pis (CHUB-B)
Qu’tu nous montes au 7ième ciel, psychédélique.
Donne-moé du lourd, du vrai, des folies, du dramatique.
On n’est pas tous porteur d’un puissant remède dogmatique.
Et c’est ce qui est fantastique, Tous apporte sa tactic.
À la base.
Amour, humour, dirty t’a d’ces phrases!
Tous naufragés, outragés dès la première phase.
Prêt à franchir s’qui est impossible.
S’construit un avenir qui vai la peine
Raconte-nous tes histoires de Pen. Répands ton d’ADN,
Faut être Koriasse.
Fuck les visages à deux faces.
J’aime pas la crasse des effrontés.
Qui se croit supérieur à un étranger.
Moi g-kill de ma tête, de toutes façons Y vont crever.Moi j’aime ben les Jam sessions, sans pression. Freestyle A la clair de lune
pour Le chum, les poètes, les fans. Pas besoin de faire la une.
Tant mieux si y’a autant d’hommes que de femmes qui ont la flamme tatouée filigrane.
Fais ça par amour, parce s’qu’le cob, n’a pas toujours au bout.
Certaines soirées rapportent que 5 sous.
Combien de groupes locaux, loquace sont dans le trou.
L’orgueil tombe du 13ième étage, attache ta tuque.
Y’a tellement de talent, pas évident de sortir de l’ombre.
Blanche ou noire la couleur de la peau n’a rien à voir, rien à foute
Dans les battles, c’est l’assemblé des MC’S qui s’rajoutent.
Se dévorent au casse-croute.
Ils font les farfadets, tes mauvais actes vont couter cher. Fack
You have to be you pour qu’on embarque.
Su l’stage, en personne et sur des tracks. So Word Up !!
Sinon on s’dit mais qu’est c’est ça.Certains sont explicites d’autres désuets de plein gré.
Ont l’air des gars d’la lune. It’s ok
En freestyle le silence dors sur l’instrumental
Accro au fun, de voler comme un Cardinal /
Le cerveau balance des mots, des verbes
La phrase faut qu’à rime, mc’s vous connaissez le proverbe
Backstage ça sent souvent le mauvais herbe
Les connaisseurs, les heads sont dans la foule avec du gros linge /
Saute partout, touche à tout comme 12 singes
C’est le End of the week, débranche les méninges
On Obéis à le chef qui est en nous
Parce que dehors, c’est pathétique, le monde est si fou /
C’est clair qu’on crée son Karma
Soyons stratège les gars.
Certains aiment mieux nier
Vulgaire sur le Web s’teux qui t’insultent
Men dose à agir en adulte.
Gardons calme, unité -
Libre comme l’air
J’ai rien à faire
Mon agenda n’a plus d’horaire
J’marche à l’énergie solaire
C’est les vacances qui commencent on
oublie la carrière
Bonne ambiance et on s’balance dans la cour en arrière
j’change ma routine
Je mélange ce qui me fascine
J’échange un sourire aux gens qui croisent mon regard vitamine
Je fais le vide Les deux pieds dans piscine
avide de ma copine
De ses caresses divines On s’examine
Aujourd’hui sans souci sous ce ciel si sensationnel
Les sons sont ressentis, je consens à l’irrationnel
On s’paye un restaurant pour un instant la vie est belle
Aucune télévision, relaxation à l’horizon
Le rythme de ma respiration est naturel
Voyage au centre de l’intemporel
Marcher en toute liberté existentielle
J’consomme mon hydromel
Shot down le logiciel
En mode excelle sur l’actuel
La force réelle qui m’interpelle -
Pour elle on se lève la nuit
Parce qu'elle a faim, parce que son estomac l'ennuie ou juste parce qu'as'ennuie
On passe notre temps à nettoyer sa bouche
À changer ses couches, on la mouche
C'est à peine si on peut prendre une douche
Parce que dès qu'on s'assoit et il est déjà l'heure qu'on s'couche
Moi, j'ai toujours été centré sur mon nombril
Pris dans ma carrière à tout prix
Ces changements m'ont surpris
L’affaire c’est que je l'ai compris une fois le tout déjà entrepris
Être nouveau parent, c'est souvent essai-erreur
Tu te demandes si tu vas être à la hauteur
Quand qu'a pleure, qu'a s'tortille de douleur
On part en peur
La petite est un peu plus rouge que d'habitude
Est que c'est normal docteur?
On veut juste son bonheur et qu'a s'endorme de bonne heure
Quel réconfort quand tu dors mon trésor
Enfin le silence qui nous rappelle qu'on avance su l’radar, fatigué mort
Pour l’endormir tu devrais voir tous les plans qu'on élabore
On vas-tu faire un tour de char ?
Peut-être que si on l'étend su l'côté, ou si on la berce après son boire, ou j'pense que si sa tête pointe le nord
il y a plus de chance qu'a dorme 3 heures au moins
On passe par tous les moyens
Ça n'a pas de fin, elle a toujours faim
LES LES !!!! Quoi ? Tu veux ton lait ?
Ou t'as fait caca ?
Non c'est pas ça, mais qu'est-ce que t'as ?
On apprend su l'tas
A parle pas, fack je l’étudie
je l'aime tellement, je l'ai tu dis ?
Avec elle, j’ai l'impression de vivre dans un monde sans temps
Emmitouflée dans mes bras, sans pression je la ressens tant
Quand qu'à me regarde din yeux, j'pense déjà qu'on s'entend
C’est fou mais elle me donne le goût de vivre jusqu'à 100 ans
Mon bébé, tu devrais être fière de ta mère
4 soleils, 3 lunes de contractions, un vrai calvaire
À la dernière poussée, elle m'a regardé dans les yeux et sans aucun mot elle m'a dit
Voici ta fille mon chéri
J'ai su que je t'aimais dès ta naissance
Voir, être là et pourtant avoir l'impression d'être sans connaissance
Quand ta fille sort pis qu’a ne bouge pas, aucun signe de vie en lâchant son bras
Peu vigoureuse comme disait la résidente qui oubliait que j'étais vulnérable
À un point tel que je ne ressentais plus rien
Tu réalises que la mort existe et qu'elle peut te voler un des tiens
Mais au moins, tout est bien qui fini bien
Les infirmières et le médecin l'ont sortie du pétrin
même qu'au restaurant du coin
la serveuse nous a dit que la petite est protégée par un ange gardien
Alicia mon amour
Tu resteras pour toujours
Mon plus beau cadeau de la St-Valentin
-
Bienvenue
REFRAIN
Ici c’est chez nous. J’ai un rêve je vais jusqu’au bout.
Je me prends en main. Je prends soin des miens. Je me sens bien.
Dans mes créations, j’y mets l’émotion. L’imagination et mes ambitions,
Des chansons pour les générations du futur.Ok salut, bienvenue chez nous, le tout te sera présenté.
Libérer les pensées, l’insensé qui peuvent nous hanter.
Ma vérité présentée, avec intégrité.
Des parcelles des morceaux des fragments d’ma réalité.
J’avance pour l’amour et l’humanité. Le respect et l’égalité.
Que la vie soit belle de l’automne en été. Je me relève même si je me la suis pétée.
Parce que la relève s’entraîne, et est prête à tout péter.
Et à rebâtir. Histoire de construire son avenir.
Investir et s’enrichir. J’ai plus d’un objectif en mire.
Approfondir ma philo. Écrire me servir du stylo.
Tout en gardant mon style au top de ma forme.
Grosso modo. Produire mon propre show. Établir mon propre flow.
Nourrir la famille finir par faire grandir trois flos.
J’ me prends un appart sur le plateau.
J’arrive à mes desseins, enfin c’est pas trop tôt.Ça fait maintenant dix ans que j’attends pour sortir mon stock.
Ça prend du temps pour comprendre qu’il faut prendre à notre époque.
J’suis prêt, passe-moé le puck !!! J’suis drette, vois ce que j’évoque.
L’authenticité, j’invoque. Pour certain, une pureté qui choque.
En business on apprend à s’endurcir comme le rock.
Le but c’est pas de devenir une grosse vedette de rock.
Mais de bâtir des liaisons, m’introduire dans les maisons.
Entretenir l’élixir de mes passions.
C’est les raisons qui me poussent à donner le meilleur de moi-même.
À affronter mes peurs, les critiques malsaines du domaine.
Ça vaut la peine. Moi je fais ce que j’aime !!
Vois plutôt où ça mène malgré les coups dans le dos man !
Mes mots proviennent de mes veines, mon abdomen.
Et à chaque semaine du nord au sud de l’est à l’ouest, je me promène.
Chu un rappeur qui dans son cœur espère la paix.
Devant la beauté d’ la province je m’incline par respect. -
CHU
Chu talentueux, courageux, respectueux, audacieux /
Généreux / je fais du mieux que je peux
Chu minutieux, curieux, nerveux, anxieux, orgueilleux /
Chu Fructueux, chanceux, studieux
Chu un soldat victorieux, astucieux, précieux, prodigieux /
Chu en feu.Contagieux, / chu un rappeux mystérieux /
Chu fiable détestable, endurable, négociable, vivable
À mes affaires, monétaires comme un comptable
Chu capable, coupable de faits discutables
Acceptables, je reste fréquentable, recommandable /
Chu Formidable
Serviable, sortable, mangeable, un bon compagnon de table
Confortable, / abordable, adorable je salue mes semblables
Bienvenue aux inconnus amiables, aimables
Aux ressources valables, durables, / comportement convenable. /
Chu un songeur un penseur un fonceur un gagneur /
Un créateur, un chanteur, un rêveur
Chu un auteur, / Chu un moteur supérieur à 100 chevaux vapeur /
Chu un farceur de bonne humeur /
Chu un bon joueur comme un certain Martin BrodeurJe suis ce que je suis
En somme, la somme des victoires et des défaites que j’essuie
Les buts que je poursuis
Tous les souvenirs vécus et les rêves que je suis
Chu vif, actif, pensif, émotif, créatif, expressif, productif
J’atteins mes objectifs, chu sélectif, préventif, craintif attentif
Chu instinctif.Réceptif aux collectifs, lucratif affirmatif
Persuasif hyperactif
Chu sportif, compétitif, exclusif, j’aime le progressif
Les trucs instructifs, explosifs, intensifs, éducatifs.
Chu intrépide, avide, je gravite
Fier propriétaire de mon bolide.
Ne récupère que du solide
Chu rapide, peu timide j’intimide
Lucide je valide, je décide
Je réside, j’habite l’orbite le satellite de l’ermite,
Bonne conduite, bonne réussite.Chu le genre de bro qui t’invite sous son gîte de façon gratuite
YO ! Chu écolo, loyal à mes locaux
J’pars de zéro. Force la promo de mon logo avec brio
Mon coco / pense lorsqu’il fait dodo /
J’arrive en haut top chrono /
Chu un commando accro, hétéro
En show tu vois le topo -
De villes en villes
REFRAIN
De ville en ville on passe du temps chill.
De ville en ville, en roulant on fait des milles.
En s’écoutant on vise dans le mille.
Heureux avec ceux que t’aime ça vaut cinq-cent-mille.Je viens du Québec où les habitants sont bien corrects.
Des gens qu’on adore être avec.
En région tout le monde te respecte !
Les plus belles filles en discothèque.
Tu les fais rire et tu te connectes.
Deux becs sur les joues, cinq heures du matin encore debout.
On prend le temps d’un pique-nique au parc.
Une fin de semaine au chalet, vue panoramique sur le lac.
La nature nous mène en paix.
Canot-kayac, charge le snack dans ton sac.
Pour aujourd’hui, la société on s’en sacre. Et on se retrouve au shack.REFRAIN
Chu un habitant de Montréal, et je me promène partout.
De grandes villes en festivals. Le tout Québec est à mon goût.
Les castors, les caribous. Les ours, les hiboux, les loups.
Les forêts, les montagnes et toutes ces personnes qui m’accompagnent.
Cette province c’est ma compagne.
Elle m’éduque comme Passe-Montagne.
Tant mieux si l’Canadien gagne.
En cuisine on te sert de la poutine, des bines.
Nos raquettes aident à tracer entre les épines.
Un jeune peuple qui patine, adepte des solos de ruine-babines.REFRAIN
-
ACCULÉ
Ma vie est réelle et j’assume mes décisions
Mais c’est qu’elles laissent des séquelles
Ma cervelle en confusion
De façon séquentielle on finit toujours par se remettre en question
Histoire de faire le tour, d’élaborer sa gestion
Certains obstacles sont lourds, pénibles sur la digestion
Comme l’amour et les concours
Ils engendrent l’indigestion
Il y a congestion de suggestions
Comment trouver la bonne voie
Se prouver à soi qu’on est approuvé par le roi
Ou les forces de je ne sais quoi
Parfois maladroit dans mes choix, je travaille sur moi
J’évolue à travers mon emploi
Mes exploits sont rarement exposés au grand jour
Et je me demande si oser vaut vraiment le détour
Alors j’implore un accord, un réconfort en retour
Est-ce qu’on m’entend ? Ne jouez donc pas les sourds !
Des mains on m’en tend
Elles viennent souvent à mon secours
Reste que j’ai mon subconscient comme dernier recours
Je ne peux plus reculer. Pris dans un engrenage irréversible
Acculé contre l’ouvrage disponible
Je suis devenu un otage de mes rêves admissibles
Prendre la fuite au virage du prochain village est impossible
Tout m’est désormais accessible. C’est fou mais
Le sommet me transmet des messages de force invisible
Je ressens une présence, un sixième sens invincible
Une Providence en puissance que la science classe impossible
Je me rappelle qu’on l’interpelle dans la Bible
Le ciel appelle de façon officielle, nous prend en cibles
Je n’ai d’autre choix que celui du disciple assidu
D’affronter les multiples périples les critiques de la rue
La peur a disparu pour faire place à la foi
Le Seigneur a secouru un autre perdu comme autrefois
Il a reconnu mon dévouement
Mon contenu digne
Donc il me fait signe, m’assigne du nouveau dans le dénouementMaintenant je réalise que les anges se déguisent
Ils observent et analysent, les sottises se comptabilisent
L’info est transmise par ce que certains verbalisent
Ils me neutralisent donc pour moi l’écoute est de mise
L’inconnu hypnotise
L’individu sympathise, ce pieux me vise
S’impose un peu. Ses yeux me paralysent
Laisse-toi aller ! semblait être sa devise
D’après ce qu’il me dit, j’ai la maîtrise de mon entreprise -
OPEN
Ça commence, qu’est-ce que ça signifie.
L’ambiance s’intensifie, l’indépendance se raréfie,
jouissance qui se fortifie. / C’est le party, tout le monde collé.
C’t’un fait qui fait chaud. / Laissez-vous aller, ça va r’voler.
J’commence à être chaud.
Juste assez, mais pas trop. / Faut que ça brasse comme aux infos.
C’est à soir que ça se passe, on s’entasse.
Même s’il reste encore de l’espace.
Les pieds sur terre / avec une moitié de cerveau dans l’espace.
On sait comment faire pour plaire, savoir avoir de la classe.
Les filles font des vrilles, sautillent aucune question de richesse.
Ni de famille, tout s’indique dans les pupilles, la vraie noblesse.
Attiré par les duchesses, aussi belles qu’une paire de fesses.
Tu l’sais que je m’intéresse, aussitôt que je me confesse. /
J’utilise finesse, adresse, pour ma tigresse, ma déesse.
J’veux ton adresse, tes caresses. / Je serais l’homme d’honneur.
Le sauveur, le best. Fuck le reste.
Sérieux ,/ regarde-moi dans les yeux et viens t’asseoir que je passe le test. À boire pour ce nouveau guest.Yeah I'm really hoping
this vibe will get you open
Time for us to get to chillin'
Let me know you're willin'
Your energy is so sweet
From your head to your feet
(Oh girl)Let me make you my QueenEntouré de plein de gens, hypnotisé par le mouvement.
Un esti de bon rythme envoûtant.
C’est comme ça que je me sens dedans et content.
Maintenant je comprends
Comment que le conscient peut être confiant.
De l’enchantement, j’en reste le maître, Oh right !
Bouge la tête, c’est la fête.
Aujourd’hui, y’a rien qui nous arrête.
Ça se voit tu as du sang de la bête.
Ailleurs, envoie ton air bête qui t’embête.
D’ailleurs c’est le party, Come on everybody.
Y’é quelle heure, minuit sonne interdiction de bailler.
Pieuses danseuses suivez, soyez chaleureuse.
Juste un petit peu plus colleuses.
Oui, un petit peu plus charmeuses bien sûr.
Les allumeuses se servent pas juste que de leurs manucures.
J’ai besoin de premier soin, de mains soyeuses.
qui me rassurent. Vivre de bonnes aventures.
M’étonne ta devanture. À soir, on saute la clôture.
C’est une histoire de la nature sauvage.
Activons l’alliage, le temps d’un bon massage.
Envoie-moi ton message, un ton visuel qui m’encourage.Never been a girl like you No! No!
Never been another one like you so
I wanna make you mine
I wanna hold you tight
Love and affection 365
As long as I'm alive
I will never stray
As long as I am here
By your side I'll stay
No way I'll ever let you go
Because my love I want to show
What we share I want to grow!!
Yes the seeds that we shall sow -
La poésie, ma chair
FABRICE KOFFY
Trois heure moins quart, je ne trouve pas le sommeil
Des vers en pétard, dans ma tête se mêlent
Pas pris le temps de les poser sur une feuille de papier
Là je veux me reposer mais je vais finir par plier
Par millier, éparpillés les muses, les images, les vers
La tête dans l’oreiller, le troisième œil reste ouvert
Déplier, là la feuille sur la table de chevet
Et vider le sur trop d’émotions, qu'j’ai, je vais
Qu'J’ai, qu'je dois délivrer car enfermé en ma chair
Les malheurs que l’on crée, tu sais l’amour perdu de ma chère
Mais j’ai passé le pacte de poète, du coup pas de step back
Sous le son de la nuit du hip-hop, de Horg ou de Bach
Je me cris sur la feuille, les mots hurlent en silence
Les mots gris ou pastels, parcelles de nos vies qui dansent
Les mots durs et les doux, ma confiance et mes doutes
j’écris pour colorier les ratures sur la routeREFRAIN
Nous sommes les chercheurs de forme. À s’en déformer.
Tu crois ça fort, mais Ami c’est formé
Nous sommes les chercheurs de beau
À finir Loco.
Ma plume est ma peau.
On l’fait pour le love. Pour me satisfaire, je sais quoi faire.
Donne-moé un beat pis la langue de Molière. Je gère.
La poésie, ma chair. L’art de jouer avec les vers.
J’rappe pour ceux qui me sont chers. Et l’énergie qu’ils me transfèrent.
Lorsque j’écris j’vis, j’me retrouve en transe frère.
J’transcende, j’transgresse, libère le stress dans l’air.
C’que j’préfère faire ? De l’impro dans une auto.
Des combos pour mes Compo. Me parfumer de tous ces mots
Qui s’transforment en rimes. J’m’informe et j’imprime
Sur le clavier, sur le papier, la vie prend forme et s’exprime.
Mes lèvres m’élèvent à la hauteur de la bohème.
J’aime être l’auteur, sentir l’odeur de mes poèmes.
Et mine de rien, la mine de mon crayon s’anime.
Je pioche les rayons de l’art qui vaut de l’or dans ma mine.
Ça me donne du pouvoir de pouvoir éclore dans ce que j’aime.
Le rap, le slam, la musique, le hockey-balle coulent dans mes veines.REFRAIN
-
J’pense
Moi, chu tout le temps en train de penser
En ce moment j’pense en parlant
Même en rêvant, j’pense que je pense
Ça commence à j’anticipe, ensuite j’flippe, j’badtripe et je finis avec un j’constipe
Y a trop d’énergie que je gaspille à me dire : « Il est con ce type ! »
La serveuse est-ce que j’y ai laissé assez de tip ?
Est-ce qu’elle s’est lavé les mains ?
Est-ce qu’elle a besoin d’un coup de main ?
Qu’est-ce qui va se passer demain ?
J’pense à plein d’affaires
À tout ce qu’il y a à faire
Reste que chu organisé, j’va faire l’affaire, chu d’affaires c’t’affaire
Travailleur autonome, ça c’est battre le fer
Je me dépense, mais j’ai peur qu’il y ait plus rien dans dépense
Pis ça, plus j’y pense, plus je capote
Je me sens coincé comme un pénis dans une capote
J’peux- tu arrêter de penser !
J’pense à hier, aujourd’hui, à demain, mon travail, mes amis,
ma famille, ma blonde, ses fesses, son monde de princesse
J’pense à mon chat
Il me regarde avec indifférence pis…
Y a pas l’air de s’en faire j’pense… à mes échecs
Je me remémore mon passé, pis faut que je fasse avec
Des fois j’ai peine à croire c’que j’ai pu faire de pas correct
C’est fou jusqu’où on va pour que les gars d’la gang nous respectent
J’pense qu’il est temps que je panse mes plaies, pis que j’désinfecte
Aujourd’hui, j’pense à ne pas trop faire de bruit pour mon voisin
Faut que je pense à mettre de l’essence, aller loin
J’pense à barrer mes portes, protéger mes biens
Faudrait pas que ma blonde avorte, j’veux au moins trois gamins
J’pense aussi que sur la Terre y a plein de requins
Que c’est facile de nous faire taire, corrompus, ben quin
Les humains ont faim de récompenses personnelles
Et au bout du chemin l’avarice compense personne elle
J’pense… qu’on s’fait fourrer plus qu’on pense
J’pense… que mes pensées fécondes abondent comme les ondes immondes qu’y a partout dans le monde
J’pense au tiers monde
Toé, as-tu déjà manqué d’argent ?
Pas pour t’acheter une PlayStation là, mais pour payer ton logement !
Ta bouffe, ton transport, le téléphone, Vidéotron, Internet, le gaz, l’assurance, l’électricité, un loisir, papier de toilette ton prêt
Quand t’as plus rien, tu fais quoi après ?
Les cartes de crédit une fois remplies demandent de l’intérêt !
Comme un tourbillon, certains tournent en rond
Pis y savent pas où est-ce qu’y s’en vont
Franchement, j’pense qu’on doit vivre dans le présent
Parce que trop penser c’est pesant
Et toi, à quoi tu penses ? -
La révolte
FEAT MONK-E
Le vrai combat s’passe à l’interne
Y a du karma qui nous gouverne
Fais attention à tes actions et aux pensées que tu germes
On a le devoir de mettre un terme aux balivernes
L’argent, le pouvoir, les guerres de territoires on peut voir où ça mène
Drapeau en berne
Que les gouvernements se la ferment !
Ça ne va même pas bien dans nos fermes
On envoie un message ferme
Car faut faire freiner ces faux frères et cette folie du fer
Afin que chacun mange à sa faim et ce jusqu’à la fin
Contre Lucifer et Séraphin
Tous des pairs pour la Terre
Qu’on génère de la lumière à travers ce qu’on dégage
Que ce système qui sème la haine si t’as pas les poches pleines et qui nous kills !
Eh bien qu’il dégage !
Qu’on le remplace et qu’on fasse place aux changements
Plus besoin de rapaces, de visages à deux faces au Parlement
Le tout commence par l’enfance, l’essence de l’éducation
Et prendre conscience de c’qu’on pense
On veut une grande révolution
Cette planète n’est pas nette
Les pays baignent dans les dettes
Certains moutons m’inquiètent
Où est le bouton Reset ?Si je mets de l’eau dans mon vin, le bocal va déborder
Mes boys sont révoltés, tannés de se faire dérober
Leurs contrats sont erronés
Je les ai décodés
Dès que possible, ils génocident, les peuples qui peuvent résonner.
Né, né, né comme naissance nouvelle
Pour celles et ceux qui peuvent enfin décoller pour vrai
je voudrais écrire des couplets pour que l’Éternel s’répète comme un perroquet
If, c’est la fin de l’objectif une fois qu’on a enlevé l’objet.
So, j’observe pour de vrai
On repart à zéro, qualités et défauts, on perfectionne nos réseaux sans l’égo qui résonnait
L’idée renait, mais je me connais, je déconnecte c’qui déconnait,
je vais rien te promettre si c’est pas vrai
Mais je te promets que le bon prophète projette l’amour dans ses projets. -
Voilà pourquoi
Ado j’fumais trop d’pot
En classe j’étais sur le spot
Je baisais pas de capote
Je faisais ce qu’on croyait hot !
À la recherche d’un antidote à mes malheurs intérieurs
Affecté par la peur de ma demeure
Et un manque de mœurs
Paradoxe, j’ai connu la désintox
Six mois enfermé dans une box
Le vrai combat de boxe
Précieux était devenu le poster de Samantha Fox
Les cigarettes et mon tape deck, rien d’orthodoxe
À seize ans c’est chiant d’être adolescent pas d’argent
Je me sens différent, indifférent aux commandements de mes parents
L’enseignement, on dirait qu’ils font que nous placer par rangs
Qu’au fond ils veulent qu’on n’ouvre notre gueule qu’une seule fois par an
Vient que je me demande comment je vais faire pour m’en sortir
Tanné de porter le linge de mon frère pour bien m’assortir
Alors, j’implorais en prière de rire et de sortir
De retourner dans le peloton duquel mon père m’avait fait sortirÇa a commencé à l’adolescence, l’enlisement dans l’indécence
Balançant entre 2 extrêmes sans trouver le centre
Ce fut le début de ma lente descente vers la délinquance
De plus en plus de mal à me mettre en selle
Le potentiel de nuisance n’avait d’égal que la puissance du
tremblement de terre dont ma tête était l’épicentre
Mais pour qu’une âme soit survivante il faut qu’on la remplisse d’essence
Cette folle existence fallait que j’y trouve un sens
Fallait que ça cesse les relents de chanvre dans ma chambre
Avant qu’on me compresse dans un centre
Ça fait que finalement l’ostie de fou
Avec ses jeans pleins de trous
La fougue il l’a pas trouvée à l’école ni dans les dogmes
Ni dans l’alcool ou la drogue
C’est en tournant autour de mon nombril que j’ai compris
Qu’en écrivant une chanson j’avais au moins une raison de vivre.Chu parti de rien
Pas de diplôme en main
À dix-neuf ans en appartement
Pas de divan, juste une table de seconde main
Mon destin semblait de travailler comme un chien
Afin de subvenir à mes besoins
Debout à quatre heures du matin
À cinq heures ça écœure de prendre l’autobus au coin
Il fait noir pendant le trajet, on va s’asseoir comme un rejet, histoire de budget
Quand tu n’as pas de secondaire frère
C’est clair que t’és manutentionnaire en bas de l’échelle
Salaire de misère lequel me fournit repaire, l’essentiel
L’impression d’n’être qu’un maillon
Une terre qui est sans ciel
Il me fallait des buts afin de sortir de la rue
Le hockey balle et les décibels c’était un bon début
Voler de mes propres ailes
J’ai trouvé l’idée si belle
Un moyen d’être bien dans ma peau
À mon plein potentielCatapulté dans un monde de putes et de proxénètes
Je rêvais de voir ma tronche à Musique Plus et sur internet
Mais en ce monde de pubs et de marionnettes
J’étais juste un frustré de plus sur cette planète pas nette
Mais ma palette est plus que prête
Passe-moi la puck pis je vais compter des buts
Comme l’a déjà dit Dédé jadis a travers les brumes
En attendant je sais pas comment vendre mon talent
Ça fait que j’vance contre le vent
Ça fait un bout de temps que mes rêves d’adolescent sont décevants tandis qu’ il y en a tant qui se vantent dans mon écran. C’est pas que je manque de cran
En fait je manque de temps c’est stressant !
J’suis en sacrement depuis que j’ai treize ans
Ben oui c’est moi le genre d’habitant qui se câlisse des statistiques ainsi que de c’qu’ a dit l’arbitre
Je veux juste écrire un autre chapitre
Et crier ce que j’ai appris
Avec des lyrics qui décapitent et mettent
Les has been au tapis ! -
C'est pour moi
Je chante parce que ça me tente.
Ça fait maintenant plus que dix ans. Imagination surprenante. C’est ça qu’ils disent hein ?
Qu’importent leurs attentes, je m’alimente en le faisant.
Au moins ce qui me tourmente colorie ma vie comme un faisan. Si j’aime ça METS-EN.
Quand j’invente je sens mon sang circuler.
Les neurones de mon cerveau stimulés.
Regardez mes bras gesticuler.
Deux soldats constamment en train d’articuler. Yo
Pour récapituler, bro, sans cette musique magnifique et mal évaluée je serais devenu un enculé.
Sérieusement, j’ai maintenant les 30 ans.
Mes tympans trippent autant qu’avant.Ché pas si t’entends,
l’émoi qui passe à travers ma voix à l’instant.
Les pulsions que je t’envoie.
Moi j’ai fait mon choix. Je m’emploie à plein temps.
Et franchement, je capote.
Être le pilote c’est vraiment hot.
Avec ma flotte, je mijote concocte mon antidote.C’est pour moi que j’essaye même si la côte est haute.
C’pour moi que je surveille, corrige constamment mes fautes.
C’pour moi que je me réveille, envoye et que ça saute.
C’pour moi que j’embraye sans attendre après les autres.
Des soldats qui disent (C’pour moi).J’pars ma business. Départ de mon feu d’artifice. June s’empare se hisse gagne des parts au box-office. Ce n’est que justice. Chu un artiste sans malice qui attendait le moment propice. Aucun sacrifice, fils que de l’exercice. La passion comme complice rend service. En occurrence j’avance parce que je tiens le gouvernail. J’t’épargne les détails de circonstance. L’essence de c’que j’pense a du sens et tient les rails. La chance ne rapportera jamais autant que le travail. J’ai l’astuce, je garde le focus comme un épouvantail. Compassion comme compagnon dans la bataille. En plus du pardon aux samouraïs qui me cisaillent. J’ai signé un bail conçu sur le gain de médailles. Depuis le début, j’ai su qu’on sue sinon ciao bye. En général, j’active les trouvailles. Chu un général qui génère, ne cherchez pas la faille.
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Atteinte
L’existence sur Terre semble un mystère
On traîne avec nous ce corps que l’on gère et nos pensées que l’on génère
Comment faire pour passer au travers, demande à ma mère
Elle, elle est Taureau, mais elle a le cancer
Sa sœur au bout du rouleau meurt, on l’enterre
L’épuisement des traitements, les effets secondaires ont eu le dessus en peu de temps d’un de nos pairs
Asteure, aux heures, elle pleure
Elle en a gros sur le cœur
Moi et mon frère, on ne sait plus trop quoi faire
Contre cette chimère qu’il faut lui extraire
Notre mère mérite de vivre en bonne santé
Sans arrière-pensée pour la hanter, mais cette existence la brûle à petit feu Une malchance fait surface aussitôt qu’elle prend du mieux
T’as beau garder espoir, croire en Dieu
Le cancer peut faire voir ce couloir lumineux et éternel
J’ai peur pour elle, cette femme maternelle qui m’aime d’un amour inconditionnel
Ç’a pas de bon sens ce qu’elle supporteQuand un membre d’la famille t’annonce qu’il a le cancer
Tes pupilles vacillent, surprise ça fout à l’envers
Qui sait comment réagir quoi dire sans mentir
Pleurer ou garder le sourire
On espère tous qu’à va guérirParce que, à voir ses yeux, sa face, on dirait qu’il pleut, qu’est-ce que tu veux que je fasse
J’ouvre mes bras anxieux je l’enlace
J’trouve plus les bons mots à ses plaintes
L’opération, la chimio, les rayons de la radio activent ses craintes
Maintenant à moitié éteinte, pour un rien elle s’éreinte
Ses cheveux tombent et ils n’ont plus la même teinte
Elle succombe à ses plaintes, une colombe atteinte
Une tumeur pour que tu meures
Ça change les habitudes
Doutes-tu de tes aptitudes ?
L’inconnu sème l’inquiétude
L’Ativan calme les peines ses amplitude
Et ton corps passe à l’étude du mal en multitude
Divorcée, célibataire, ça commence à s’corser dans son compte bancaire
Autre tragédie de cette maladie, c’est qu’la colonie gruge les économies de la secrétaire
Y me semble qu’elle a déjà assez de stress à gérer
Maman tu m’as aidé tu sais que pour toé j’irais partout sur cette sphère
Au plus profond de la mer parce que je suis vraiment fier que tu sois ma mère
Ma mère :
Comment expliquer la peur qui m’a habitée dans ce corps qu’on a coupé, brûlé, irradié
Je me suis cachée, isolée
J’ai eu envie de tout quitter, rester couchée
Aujourd’hui j’ai mon trophée, mon petit-fils Timothé -
Tout ce qu'on a fait naître
La première fois que je t’ai vue, j’ai perdu tous mes sens
Assise au salon bien vêtue, ton regard frôlait l’innocence
Une jeune femme à la découverte d’un Nouveau Monde
Une princesse profonde qui jouait comme une fillette à La Ronde
T’étais à la recherche d’un garçon qui pouvait te correspondre
Ça tombait bien, bébé, je me cherchais une blonde
Et je t’ai draguée sans relâchement afin de te prouver mes envies
Ça fait maintenant plus d’un an qu’on vit ensemble ma chérie
Oh oui, on a relevé plus d’un défi
On a appris à vivre à deux et à s’lire dans les yeux
Lorsqu’on relaxe dans le lit le soir, je me compte bien chanceux
De pouvoir rire autant en s’racontant le bon vieux tempsTout ce qu’on a fait naître
Un nid qui risque de disparaître
Notre amour me semble rempli de peut-êtreTu m’as appuyé dans mes prises de décisions
J’ai laissé mon ancienne entreprise pour vivre ma passion
Malgré ta peur qu’il n’y ait plus de beurre à la maison
Tu m’as ouvert ton cœur aux odeurs des quatre saisons
Je ne sais pas quelle aventure le futur nous réserve
Puisque le goût de voyager est une brochure que tu conserves
Il t’arrive plein de malchances immenses et ça t’énerve
Dis-moi sur quel pied tu danses, qu’est-ce que tu veux j’te serve ?
Je te sens distante, prête à partir dès que quelque chose plante
J’essaie de t’aimer de tout mon corps, mais ces pensées me hantent
Qu’il est possible que tu prennes ton essor vers l’Australie
Ou n’importe où quelque part, juste pour changer de paysComment faire pour s’aimer à distance ?
Tu sais que je n’apprécie guère la mélodie de l’absence
Notre amour reste à jour même pendant la nuit
Sans toi sous mon toit, vite à court, je m’ennuie
Confus je tente de garder le contrôle
Puisque la vision du début de notre fin n’est pas drôleChérie, soyons honnêtes
Je t’aime et c’est pourquoi
Je chante à ta fenêtre
Comme autrefois -
Mon histoire
Mon histoire est assez simple tu vas t’en apercevoir.
Ça faisait plusieurs années
Sans rien recevoir en prime.
J’accumulais des rimes dans mes tiroirs.
Mais c’était à prévoir.
Dans la chanson, on est des millions à vouloir percer.
Seul à y croire, donc controversé.
Les critiques rasoir tentaient ainsi de me bouleverser.
Si t’as déjà voulu de l’extraordinaire, tu sais comment c’est.
Par la lumière d’un rêve tout peut commencer.
Gamin devant le miroir, impro sur le bord de l’eau.
Des moments marquant l’espoir et le vouloir d’un ado.
À dix-huit ans, la vie m’a remis un cadeau, une raison de vivre.
L’amour du tempo, plus question que je m’en prive.
Agressive cette passion donne un sens à ma vie.
Elle active une espèce de mission. Et je la saisis.
Mon existence c’est celle-ci et je sais si je réussis
Je serai fier de mes acrobaties.
J’ai su dès le début qu’il fallait que je garde espoir.
Que pour sortir de la rue, j’devais commencer par y croire.
Apprendre de mes bévues, être fier de chaque petite victoire.
Et si des fois j’ai perdu, j’ai continué d’écrire mon histoire.Pour ma part au départ on était trois à rapper.
On avait du fun, la tonne de freestyle qu’on s’est tapée.
La piqûre de l’écriture venait de nous attraper.
Et enfin, on voyait quelque chose de bien sur quoi frapper.
Les enfants délinquants ont tous besoin de buts sérieux.
Mais ça remet tout à demain et chaque matin le temps se fait plus vieux.
Pas facile de passer de débile à studieux.
Une âme fragile, de nos jours, ce n’est pas toujours avantageux.
De toute façon vient que le groupe se sépare.
J’en ai perdu ma troupe et le ballant de ma chaloupe.
La drogue ça coupe le cerveau et j’en prenais trop.
C’pas amusant d’être un accro.
De constamment repartir à zéro, au bas de l’échelle au boulot.
Je n’étais pas bien dans ma peau.
Mais je savais que j’avais ce qu’y fallait pour marquer un tour du chapeau.
Fa que j’ai pris mon courage à deux mains.
J’ai fait en sorte qu’on m’ouvre des portes que je sorte de mon coin.Donc je me suis lancé sans penser aux premiers venus.
Geste insensé, oui je le sais, je me suis déçu.
Mon frère avait des contacts à cause de sa revue.
J’voulais être entendu. L’ambitieux a tout de suite vu
Que dans ce milieu nombreux sont ceux qui jouent un jeu venimeux.
La moitié s’pognent la queue, en plus qu’y s’prennent pour des dieux.
De fameux, il n’y a qu’eux. Fa que j’ai fui entre mes quatre murs.
J’ai écrit pendant des jours, des nuits avant de me sentir mûr
Pour un retour futur devant un auditoire.
En concours je me sens comme un rat de laboratoire.
Mais qu’est-ce qu’un artiste ne ferait pas pour s’faire voir.
Va savoir ! Chacun choisit sa trajectoire je te le dis.
Ma musique est magique, j’rappe avec mes amis.
En rond, on chante des chansons, on s’amuse toute la nuit.
Et si jamais je ne vends pas cinquante mille copies,
Ben au moins, j’aurai fait de la prose la cause de ma vie. -
Le reflet
J’diffuse ma vision, description de la vie sur papier et microphone.
Le reflet d’une société habitée par les hommes.
Qui consomment un maximum et brisent tout comme un coup de magnum.
La vérité assomme, il est temps qu’on donne de son temps mon chum.
Regarde dehors, juste sur le rebord de ta fenêtre, alerte au smog.
Les millionnaires nous endorment et fournissent des drogues, nous déploguent
La conscience influencée par ce qui est en vogue.
Cette matrice m’attriste, besoin d’un psychologue.Je propage mes écrits et décris le reflet,
Une image qui représente une partie de c’qu’on est.
Un présage pour que ton esprit repose en paix.
De vrais sujetsLa pauvreté ça fait dur. Ce n’est pas tous qui dorment entre quatre murs.
Plusieurs meurent de soif et d’autres bousillent, gaspillent l’eau sur leur verdure.
Tournent le dos à Mère nature.
Immature, l’humain s’aventure vers un futur précaire et les filles s’achètent comme d’la peinture.
Pour cinquante dollars présente ton dard, frotte ta quéquette touche des seins durs.
C’est connu, il y a un cerveau qui part d’en bas de la ceinture. C’t’un fait.
Pourtant chaque femme mérite d’être satisfaite.
Sur cette planète, on est prêt à te péter pour remplir son assietteTanné de regarder les nouvelles à la télé. Celles qu’on me propose sont moroses.
Comme si y’avait que des mêlées de mêlés, de fêlés montrez-moi autre chose.
On a eu notre dose. Y’en manque pas gros pour l’overdose la psychose en plus
Que le métro explose.
Bienvenue à bord de nos rêves, au centre de nos cauchemars.
Prisonniers de notre corps vulnérable jusqu’à la mort.
Chacun veut sa part du gâteau. Vivre à l’intérieur du château.
Une moto, un bateau, une auto servis sur un plateau.